«J'ai pris le train pour aller trouver père. Il m'attendait à la gare, la vitre baissée. Les montagnes au-dessus de nos têtes étaient noires et enfarinées. Les vergers nus imploraient le ciel. [...]
Et puis d'un coup, on roulait paisiblement dans la campagne, j'ai éprouvé pour la première fois que père était mortel. On ne le savait pas, et cela s'impose. Tout est changé.»

En quarante courts récits, «Père et passe» tisse un «drap de mots» pour recueillir le visage d'un père vieillissant.

Comme dans ses recueils précédents, «Jours rouges» (2003) ou «Les Désemparés» (2005), l'auteur, en quelques traits saisissants, se fait portraitiste des destins ordinaires.

En couverture: «Lucioles». © Zivo, 2007, Lausanne, Suisse.